RESSONS LE LONG |
Canton | : Vic sur Aisne |
Arrondissement | : SOISSONS |
Variante | : RESSUNS (12e siècle. |
Ancien nom | : Ressontium, Rxonum, Ressonium super axonam. |
Population | : 794 |
Patron | : St Georges. |
Lien | : http://www.ressonslelong.com/index.php
(Le site de Ressons le Long : ) |
Mairie | : 2 rue de l'Eglise 02290 Ressons Le Long Tél : 03.23.74.21.12 lundi : 14-18H vendredi : 9H-12H et 14H-18H |
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 L'église- Guy Destré
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Histoire : |
Village de l'ancien Soissonnais, situé sur la rive gauche de l'Aisne, à 55 k. au S.-O. de Laon et 15 à l'O. de Soissons, autrefois de l'intendance de cette ville, du bailliage de Villers-Cotterêts, élection et diocèse de Soissons, aujourd'hui du canton de Vic-sur-Aisne, arrond. et diocèse de Soissons. Le village de Ressons fut donné en l'année 858 par le roi Charles-le-Chauve à l'abbaye de N.-D. de Soissons qui en a gardé la propriété jusqu'à la révolution. On y voyait autrefois une maladrerie. De - 20 à 450 Le camp romain de Arlaines
Le camp se présente sous la forme d'un rectangle de 280x175m, aux angles arrondis, construit en petites pierres taillées. Quatre portes, défendues par des tours rectangulaires , permettent d'accéder à l'intérieur du camp, depuis chaque face de l'enceinte. Ces portes ouvrent sur deux grands axes qui se croisent à angle droit vers le milieu de la forteresse. A l'extérieur du rempart, un fossé protégeait les abords du périmètre défensif. L'intérieur du camp est occupé par une série de bâtiments aux fonctions diverses : quartier général, habitation du chef de corps, hôpital, armurerie, greniers, thermes et baraquements des soldats. Le quartier général (principal) est un vaste bâtiment de 45x31m, situé à la croisée des deux grands axes de la fortification, centrée autour d'une cour intérieure, et bordée de magasins et de pièces de service. Face à l'entrée principale, une pièce plus vaste que les autres, la chapelle aux enseignes constitue une sorte de petit temple où l'on honorait les divinités militaire, la statue de l'empereur régnant, et où l'on gardait l'étendard du corps de troupe, ainsi que le solde et l'épargne des soldats. Quant aux baraquements , il s'agit de bâtiments allongés, d'une quarantaine de mètres de long, divisés en petites loges de 4x3m, précédées d'un auvent. Chacune de ces chambrées accueillait probablement cinq hommes.
L'officier commandant chaque baraquement d'une quarantaine d'hommes logeait dans un appartement plus vaste au bout de la rangée de casernements. Aucun espace disponible pour les manoeuvres n'existait à l'intérieur même de la forteresse, et l'exercice devait se faire à l'extérieur des remparts. L'alimentation en eau était assurée par un aqueduc et l'évacuation par un important et complexe système d'égouts. la cuisine était faite individuellement par les soldats, dans leur chambrée, et payée par eux. De vastes thermes permettaient de préserver l'hygiène corporelle. Culture en 1760, 15 charrues rapportant 2/3 froment, 1/3 méteil et seigle, 9 arp. de vignes, 90 arp. de prés, 12 arp. de bois. |
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Sources :
Dictionnaire Historique de Melleville, Pages jaunes, Wikipédia. INSEE Archéologie d'une vallée par le CNRS n°12 |
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